Au départ de Banfora, nous sommes partis en moto à travers les champs de cannes à sucre qui appartiennent à la Société Sucrière de la Comoé. Le guide s’est arrêté pour nous en couper et nous faire goûter. C’est bon mais assez rugueux pour attraper la partie sucrée.
Après s’être embourbés plusieurs fois avec la moto, nous sommes arrivés à une petite guérite. Il faut verser quelques CFA. A partir de là, nous avons continué à pied jusqu’aux cascades à travers une allée bordée de manguiers. La découverte des cascades de Karfiguéla est magnifique. C’était en été, donc en début de saison des pluies, ce qui rendait l’eau remplie de terre rouge. En avançant dans la saison des pluies, les cascades grossissent. Ensuite, nous avons avancé jusqu’à la deuxième cascade. C’est un lieu qui mérite le détour lors d’un séjour au Burkina Faso. Certains se risquent à la baignade dans les piscines naturelles au bas des cascades.
Les cascades sont impressionnantes à première vue mais beaucoup de Burkinabés et de touristes s’y baignent avec plaisir. Si vous prenez un guide, ne le choisissez pas à l’entrée (souvent trop chers et pas forcément les mieux renseignés), préférez passer par une agence locale.
Je vous conseille de regarder les locaux pour repérer les endroits les plus sûrs pour vous baigner, en évitant les zones trop calmes (l’eau stagnante est le paradis des bactéries et parasites comme les amibes) et surtout en évitant les cavités sans fond entre deux rochers, qui peuvent surprendre, bien que sans danger.
Voici un lieu dont j'ai eu du mal à partir… Si vous y déjeunez, des mangues seront probablement disponibles sur place pour le dessert, lorsque la saison est propice !
Le tarif à l’entrée peut parfois se négocier avec de grands sourires, mais n’était pas excessif lors de ma visite. Enfin, pour les femmes, pas d’inquiétude sur le port du bikini, vous ne serez pas les seules !